Le vide et le plein
— J’aime l’observer sans qu’elle s’en rende compte. Quand elle lit ou tout simplement rêvasse ; son visage me semble alors refléter une vie intérieure dont je ne peux que soupçonner la richesse…
— La pire des choses à faire dans ces situations serait de lui demander : «À quoi tu penses ?»
— Elle répondrait «À rien» ou, pire, me dirait la vérité, banale et sans intérêt. Il n’y a pas assez d’humains sur terre pour contenir toute la vie intérieure que chacun devine chez autrui. Paradoxe de l’humanité : plein comme un œuf vue du dehors, coquille vide considérée du dedans…
— Et tout le monde s’imagine être la seule coquille vide de l’Univers…
— Tu as tout compris.
Journal
Que faire quand il pleut. Ouvrir son journal et écrire : «Il pleut.»
Mer de Chine
Pendant longtemps, j’ai cru que la ville de Jonquière était bâtie sur les bords du canal Lachine parce que je supposais un lien entre son nom et les jonques chinoises. Penser trop loin est souvent penser mal.
Je ne comprends pas le texte «Le vide et le plein», Monsieur Dix (êtes-vous parent avec Seize, Benoît de son prénom ?) Un grain de misogynie germe-t-il dans le terreau préalablement fertilisé au sexisme de votre esprit pour que vous supposiez ainsi gratuitement qu'une jolie fille doit forcément avoir la tête vide ? Une telle mentalité, de nos jours, me navre.
RépondreSupprimerSigné
HL
Cher Signé HL,
RépondreSupprimerVotre intervention me permettra peut-être de dissiper le malentendu qui risquait de s'installer et de s'épaissir entre nous. Vous n'avez à l'évidence rien compris au sens profond de mon billet. Mais je me contenterai d'attirer votre attention sur le sens collatéral de mes propos, sens qui vous a manifestement échappé aussi et qui se résume à ceci que votre opinion n'a aucune importance pour moi.
Merci de vous intéresser à mon blogue.