PAGE SÈCHE et ENCRE SYMPATHIQUE

Balourd 10, que ne rebute pas l'emploi de l'encre sympathique, n'entretient pas pour autant la phobie de la page blanche. (Une encre sympathique devient invisible en séch

vendredi 21 mars 2014

NOUVEAU MESSAGE


Distraction

Le travail a été inventé pour qu'on ne s'ennuie pas au boulot.

(Est-ce qu'on appelle une activité tautologique ?)


jeudi 20 mars 2014

NOUVEAU MESSAGE


Profonde superficialité

Je propose ici une liste d'un genre inusité : celle des livres achetés pour leur titre.

Elle ne compte que d'excellents livres, tous dignes de figurer parmi mes favoris.

Comme quoi, si on ne juge pas un livre d'après sa couverture, s'enfoncer d'un cran dans la superficialité (dans la mesure où l'on peut s'enfoncer dans la superficialité) en jugeant un ouvrage d'après son seul titre peut s'avérer, si l'on en juge d'après les résultats, une méthode étonnamment profitable. :

  • Ma vie amoureuse et criminelle avec Martin Heidegger (roman), Gerald Messadié, Éditions Robert Lafont, 1994. (Lu en 1996.)
  • The Origin of Consciousness in the Breakdown of the Bicameral Mind, Julian Jaynes, Houghton Mifflin Company (essai), 1976. (Lu en 2013, mais j'en avais vu des allusions dans d'autres textes.)
  • La Chine m'inquiète (pastiches littéraires), Jean-Louis Curtis, Grasset, 1972. (Lu vers 1976, acheté à nouveau en 2007.)
  • La haine de la musique (essai). Pascal Quignard, Calmann-Lévy, 1996. (Lu en 2007.)

dimanche 16 mars 2014

NOUVEAU MESSAGE


Les cendres de la passion

Si j'avais à déclarer ma flamme, je ne choisirais pas un éteignoir (à cigarettes !, en plus) pour l'exprimer publiquement.


Ottawa, 15 mars 2014, un mois et un jour après la Saint-Valentin.

Voir aussi ce billet daté du 31 mars 2013.

samedi 1 mars 2014

NOUVEAU MESSAGE


Dit-elle, ou les consolations de ma voisine.

Quand je croise les mains derrière mon dos, elles reposent chacune sur les rondeurs de mes fesses, ce qui me permet d'apprécier ce que les autres apprécient en elles. Quand je croise les bras sous ma poitrine, ils se trouvent à soupeser et soutenir mes seins dont le poids et la fermeté me plaisent, à moi ainsi qu'à d'autres.

Ce sont de petites expériences quotidiennes qui adoucissent la vie. J'ai toujours quelque chose sous la main ou sur les bras pour m'occuper et me rassurer.

Et quand, d'aventure, je porte mes mains à mon crâne, force m'est de constater que j'ai la tête dure.