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PAGE SÈCHE et ENCRE SYMPATHIQUE
Balourd 10, que ne rebute pas l'emploi de l'encre sympathique, n'entretient pas pour autant la phobie de la page blanche. (Une encre sympathique devient invisible en séch
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mercredi 27 mai 2020
Paradoxe à vélo
En quoi cela aide-t-il ce pauvre boiteux que d'aller à pied en traînant son vélo par le guidon ?
vendredi 21 mars 2014
NOUVEAU MESSAGE
Distraction
Le travail a été inventé pour qu'on ne s'ennuie pas au boulot.
(Est-ce qu'on appelle une activité tautologique ?)
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lundi 14 novembre 2011
NOUVEAU MESSAGE
Laborieux paradoxe
Selon Zénon d'Élée, «le mouvement est une série infinie de moments d'immobilité».
Le travail ne serait-il alors qu'une série infinie de moments d'oisiveté ?
Selon Zénon d'Élée, «le mouvement est une série infinie de moments d'immobilité».
Le travail ne serait-il alors qu'une série infinie de moments d'oisiveté ?
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Zénon
lundi 6 septembre 2010
NOUVEAU MESSAGE
Bonheur des images...
Déambuler dans un centre d'achats est une expérience déroutante.
D'un côté, l'évidence éclate à chacun de nos pas : nous vivons dans une version à peine édulcorée du paradis*. Sur les affiches, les visages expriment la même joie sans mélange, universellement répandue. En quadrichromie et grandeur plus que nature, les gens sourient de porter tel jeans et tel gilet, sourient en couple, en famille, en groupe, au travail et aux loisirs, près de leur piscine, sur les trottoirs ou dans les champs, sourient à leur ordinateur, à leur téléphone, s'émerveillent de leur jeunesse ou du bel exemple de maturité sereine et guillerette qu’ils proposent.
D'un autre côté, quand je prête attention à la musique qui coule des haut-parleurs, je découvre un autre monde : tout n'est plus que râles et plaintes, détresse et supplications, effondrements des espoirs, alanguissement des êtres. Que la douleur amoureuse fait mal ! Qu’elle donne de la voix à ceux qu’elle abat ! Que l’on braille, et avec force, dans les chansons d’amour – la seule variété offerte, à ce qu’il me semble, à l’attention de mes oreilles distraites !
Bonheur des images, douleur de la musique. Notre existence est-elle un enchantement ou un calvaire ? Vivons-nous au paradis ou en enfer ?
Faudrait savoir.
Déambuler dans un centre d'achats est une expérience déroutante.
D'un côté, l'évidence éclate à chacun de nos pas : nous vivons dans une version à peine édulcorée du paradis*. Sur les affiches, les visages expriment la même joie sans mélange, universellement répandue. En quadrichromie et grandeur plus que nature, les gens sourient de porter tel jeans et tel gilet, sourient en couple, en famille, en groupe, au travail et aux loisirs, près de leur piscine, sur les trottoirs ou dans les champs, sourient à leur ordinateur, à leur téléphone, s'émerveillent de leur jeunesse ou du bel exemple de maturité sereine et guillerette qu’ils proposent.
D'un autre côté, quand je prête attention à la musique qui coule des haut-parleurs, je découvre un autre monde : tout n'est plus que râles et plaintes, détresse et supplications, effondrements des espoirs, alanguissement des êtres. Que la douleur amoureuse fait mal ! Qu’elle donne de la voix à ceux qu’elle abat ! Que l’on braille, et avec force, dans les chansons d’amour – la seule variété offerte, à ce qu’il me semble, à l’attention de mes oreilles distraites !
Bonheur des images, douleur de la musique. Notre existence est-elle un enchantement ou un calvaire ? Vivons-nous au paradis ou en enfer ?
Faudrait savoir.
(*) «Paradis édulcoré» : bel oxymore ou simple paradoxe ?
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